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Top 14 – Le nombre d’essais par match en progression

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Pour cette première partie de saison, le nombre d’essais par match de Top 14 est en grande hausse par rapport à la saison dernière.

Au même stade de la compétition, il y avait 3,9 essais par match la saison précédente contre 5,3 cette année. La Pro D2 connait également une hausse même si elle est moins importante. L’an dernier les clubs de Pro D2 marquaient 3,9 essais par match contre 4,6 désormais. Il est vrai que les scores fleuves sont plus importants depuis la reprise du championnat. Est-ce la suite logique de la révision de la relégation en fin de championnat ? Jusqu’à la saison dernière, les deux derniers du Top 14 se voyaient reléguer en deuxième division. Or, cette année, seul le dernier du Top 14 sera immédiatement relégué. L’avant dernier du classement passera, quant à lui, par un match de barrage contre le perdant de la finale de Pro D2. En cas de défaite dans ce barrage, le 13ème du Top 14 descendra en Pro D2 lui aussi.

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Le spectre de la relégation

Depuis quelques années, le Top 14 souffrait de la comparaison avec d’autres championnats comme le Super Rugby ou même l’Aviva Premiership (1ère division anglaise). En effet, pour le premier des deux championnats cités il n’y a tout simplement pas de spectre de la relégation. Pas le choix donc, pour se faire une place parmi les premiers et disputer les matchs de phases finales, les équipes doivent obtenir le maximum de points. Pour cela, il y a les bonus offensifs et pour les gagner il faut marquer des essais. Par conséquent elles peuvent pratiquer un rugby plus ambitieux sans craindre de quitter l’élite de l’hémisphère Sud. Le principe n’est pas tout à fait le même en Aviva Premiership. En effet, seul le dernier du championnat risque la relégation. Cependant cela réduit tout de même la pression sur les équipes. En France, cette mesure pourrait amener les clubs à changer leur fusil d’épaule afin que les attaques prennent le pas sur les défenses. Après 12 journées les chiffres sont en faveur de cette réforme mais ne la confirme pas encore.