Toulon – Vincent Clerc annonce la fin de sa carrière

Le trois-quart aile toulonnais, Vincent Clerc, vient d’annoncer sur son compte Twitter qu’il mettait un terme à sa carrière de rugbyman.

Dans une vidéo, Vincent Clerc, s’est adressé directement à l’ensemble de ses fans. L’un des plus grands représentants français du rugby moderne va mettre un terme à son immense carrière. Il avait prolongé d’une année son contrat avec Toulon pour ne pas partir sur une blessure et peut être atteindre un record d’essai pour un joueur professionnel. Cet objectif, il l’a atteint il y a quelques semaines. Depuis son retour de blessure il joue beaucoup moins mais son envie de compétition n’a pas changé. Cette dernière saison est loin d’être terminée pour lui et le RCT qui va sans doute accéder aux phases finales du Top 14. C’est son dernier défi, aller chercher un titre qu’il a si souvent soulevé et retrouver l’ivresse d’un Brennus.

Un des plus beaux palmarès du rugby français

A 36 ans, Vincent Clerc met un terme à une longue carrière démarrée en 2002 à Grenoble. Il y fait ses armes mais c’est au Stade Toulousain qu’il va exploser. Issue d’une génération dorée qui entraîna une domination du club sur l’Europe et le Top 14, Vincent Clerc aura marqué 100 essais au cours de toutes ces années. Il a remporté trois titres de champion d’Europe et autant de champion de France. En équipe nationale, l’ailier aux 67 sélections et aux 34 essais a participé à deux Coupes du Monde dont une finale perdue en 2011. Vainqueur de trois éditions du Tournoi des 6 Nations, il compte parmi elles deux Grands Chelems. A partir de 2011, Vincent Clerc va peu à peu disparaître des tablettes du XV de France. La faute à des blessures graves qui l’ont privé de toute sa vitesse. Pourtant il reste un monument auprès des fans de rugby et même au-delà des frontières de ce sport. Véritable chouchou du public lors des matchs du XV de France, sa popularité a permis au rugby de grandir. Son départ à la retraite coïncide avec celles d’anciens ou d’actuels toulousains comme Fritz et Michalak. Cette jeunesse dorée, qui aura écrasé le rugby des années 2000, nous ramène à une certaine nostalgie. Celle d’un rugby tout juste professionnel qui avait, de tout coeur, envie d’apprendre…