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Le bilan de la phase aller (partie 2)

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La phase aller du Top 14 vient de se terminer. On continue le bilan de chaque équipe avec les 7 premiers du championnat.

Clermont (1er) : Un record de points

Après une année de galère, l’ASM a fait un retour fracassant cette saison. C’est bien simple, jamais Clermont n’avait décroché autant de points sur la phase aller. Avec 48 points, les auvergnats se placent tout en haut de l’affiche. Ils n’ont perdu que deux fois pour l’instant. C’était contre La Rochelle et Bordeaux qui occupent la 3ème et 4ème place du classement. Grâce au retour de joueurs souvent blessés l’an dernier, ils ont retrouvé leur puissance de feu. Rarement pris en défaut lors des séquences défensives, ils ont mis au supplice les autres équipes sur le plan offensif. Même si le titre de « champion d’automne » ne signifie pas grand chose, les clermontois sont les grands favoris dans la course au Brennus.

Toulouse (2ème) : Retour au 1er plan

Déjà l’an dernier, le Stade Toulousain avait retrouvé un jeu alléchant. Cependant les Hauts-garonnais ont franchi un cap cette saison. L’équilibre entre avants et trois-quarts et quasiment parfait. Tous les joueurs ont la même volonté de produire un rugby total. Devant, il y a de la solidité, de la puissance, de la mobilité et aussi de la technique. Derrière, les trois-quarts ont tous d’énormes qualités. Ils sont rapides, leurs appuis mettent le feu aux défenses et surtout ils marquent énormément d’essai. C’est le jeu d’évitement que l’on aime dans le rugby et que l’on voudrait voir plus souvent sur les terrains. Il n’est, donc, pas étonnant de voir les toulousains à la 2ème place du classement.

La Rochelle (3ème) : Une progression constante

Le Stade Rochelais a vécu un début d’inter-saison mouvementé. Le départ de Patrice Collazo a surpris beaucoup d’observateurs mais il semblerait que cette transition soit digérée. Depuis, les rochelais ont constamment progressé. Ils montent en puissance au fur et à mesure de l’avancement du championnat. C’est l’équipe qui comptabilise le plus de victoires et elle n’a perdu que trois rencontres. La dernière défaite remonte au 29 septembre et rien ne semble, pour l’instant, être en mesure d’enrailler cette machine rochelaise.

Bordeaux (4ème) : L’invité surprise

Bordeaux est clairement la surprise de cette première partie de saison. Candidat déclaré aux places qualificatives depuis plusieurs années, le club girondin n’a pourtant jamais atteint ce stade de la compétition. A chaque fois, les unionistes ont lâché prise pendant l’hiver. Cette année, ils ont connu un début de saison mitigé. Ils ont remporté des victoires face aux grosses écuries mais avec un jeu parfois très limité. La fessée reçue à Toulouse (40 à 0) a réveillé tout le monde. Le départ de Rory Teague a également eu un effet positif. Depuis, les joueurs ont retrouvé du plaisir et de l’ambition dans le jeu. Les derniers matches confirment la bonne dynamique mais est-ce, pourtant, l’année de l’Union ? L’avenir nous le dira.

Racing 92 (5ème) :

Cette équipe du Racing 92 est pour l’instant étonnante. Parfois flamboyante, elle a aussi connu des trous d’airs à domicile. Actuellement 5ème au classement, le club des Hauts-de-Seine a pour habitude d’être régulier. En effet, les « Ciel et Blanc » montent en puissance au cours de l’hiver. Leur calendrier est assez chargé puisqu’ils disputent également la Coupe d’Europe. Cela ne les a pas empêché, l’an dernier, de faire une belle campagne européenne malgré la défaite en finale. Le seul point noir de cette phase aller est qu’il se sont inclinés par deux fois dans la « Paris la Défense Arena ».

Lyon (6ème) : Sur la même lancée ?

Après une superbe saison 2017/2018, le Lou est revenu avec les mêmes ambitions cette année. S’ils n’ont pas démarré aussi fort que l’an dernier, les lyonnais sont bien placés dans la course au top 6. Comme le Racing 92, ils ont été irréguliers avec de belles victoires face à des concurrents mais aussi des matches manqués comme à Bordeaux ou à Toulon. Cependant le club est sur la bonne voie pour retrouver les phases finales.

Stade Français (7ème) :

Cette année de « Révolution » avait très bien démarré. Le nouvel investisseur, Hans-Peter Wild a mis énormément de moyens financiers pour redorer le blason du club. Dès le début du championnat, on a senti les joueurs conscients de la nouvelle envergure de l’équipe. Cependant, le soufflé est vite retombé. Après une bonne victoire sur la pelouse de Castres, les parisiens ont pris l’eau contre Lyon et La Rochelle. Alors qu’ils faisaient la course en tête, ils se sont retrouvés hors du top 6. Heureusement pour eux, la victoire à Agen a remis les pendules à l’heure même si on sent moins de sérénité dans le jeu de l’équipe.