Site icon Le XV de départ

Bleus : Des surprises et de la transmission

Dans son groupe pour le Tournoi des 6 Nations, Jacques Brunel a sélectionné de nouveaux joueurs qui seront encadrés par des Bleus plus expérimentés.

On le dit bien souvent dans le rugby, il y a des postes clés. Des postes où il vaut mieux avoir des joueurs expérimentés et très talentueux. Jacques Brunel cherche à obtenir cette fameuse « colonne vertébrale » depuis son arrivée et il pourrait l’avoir trouvé, ou en partie, pour le prochain Tournoi. C’est d’autant plus important d’avoir ce type de joueurs pour transmettre leur savoir aux nouveaux arrivants.

Talonneurs : Guirado, Marchand, Bourgarit

Le capitaine du XV de France, Guilhem Guirado, compte plus de 60 sélections c’est l’un des rares joueurs de l’effectif avec autant d’expérience. Pour ce Tournoi, il sera également en charge d’encadrer les novices Julien Marchand et Pierre Bourgarit. Le toulousain prend énormément d’ampleur dans son club. Devenu capitaine il se positionne maintenant comme un candidat très sérieux au poste de talonneur en équipe de France. Même chose pour Pierre Bourgarit. Le rochelais a tout du numéro 2 moderne. Il est habile de ses mains, explosif et surtout combatif. Ces deux éléments peuvent également apporter de la fraîcheur à leur aîné. En effet, malgré son investissement, Guirado a connu de nombreuses déconvenues avec les Bleus, l’arrivée de ces jeunes joueurs peut donc lui redonner de l’énergie.

N°8 : Picamoles, Alldritt

Louis Picamoles retrouve les Bleus après des tests de novembre manqués. Alors qu’il n’avait pas été appelé pour la tournée du XV de France en Nouvelle-Zélande, il revient parce qu’il y a peu de concurrence à ce poste. Moins étincelant qu’avant, le montpelliérain a tout de même 71 sélections avec les Bleus. Il accompagnera pour les deux premiers matches du tournoi Grégory Alldritt. Le rochelais profite de l’expérience de Victor Vito dans son club et sera aux côtés d’une autre référence du poste, au niveau mondial, pour le début de la compétition.

Demis de mêlée : Parra, Serin, Dupont

Au poste de numéro 9, l’équipe de France n’a pas de problème de profondeur. Depuis son arrivée, Jacques Brunel, souhaite redonner les commandes du jeu à Morgan Parra. Le clermontois a démarré très tôt sa carrière internationale. Même s’il a, parfois, été boudé par des sélectionneurs, il est régulièrement rappelé. Derrière lui, il y a de la matière. Baptiste Serin et Antoine Dupont sont des joueurs très doués. Difficile pourtant de faire un choix tant leurs profils sont très différents. De plus, ils sont polyvalents et peuvent évoluer à l’ouverture en cas de pépin.

Centres : Fofana, Ntamack

Ces dernières années, Wesley Fofana manque plusieurs rendez-vous avec les Bleus à cause de blessures. Ce manque de continuité est préjudiciable, mais il a peu d’équivalent en France à ce poste. A 30 ans, il fait désormais figure de modèle. En apprenant sa sélection, Romain Ntamack a d’ailleurs cité le nom de son homologue clermontois comme référence :« J’irai à Marcoussis pour découvrir, pour apprendre, notamment aux côtés de joueurs que je regardais jusque-là à la télé, comme Parra, Bastareaud ou Fofana, pour ne citer que les trois-quarts. ». Le toulousain peut aussi jouer à l’ouverture même si le poste de centre lui va à ravir.

Arrières : Médard, Ramos

Les deux toulousains se connaissent parfaitement. Maxime Médard réalise pour l’instant une excellente première partie de saison. Il retrouve son meilleur niveau et apportera énormément d’expérience du haut de ses 51 sélections. Comme en club, il sera en concurrence avec Thomas Ramos. L’autre arrière de Toulouse est régulier depuis deux ans. Cette sélection est méritée pour un joueur qui n’a pas brûlé les étapes. Il est l’un des meilleurs réalisateurs du championnat et pourra aussi buter en équipe de France. C’est un grand attaquant qui peut également évoluer au poste de numéro 10 en cas de besoin.