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Affaire Cudmore : Clermont dément toute responsabilité

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Dans l’affaire qui l’oppose à son ancien joueur, Jamie Cudmore, Clermont dément toute responsabilité.

A la suite de la lecture du rapport du Dr Chedru, l’ASM a publié un communiqué pour certifier que sa responsabilité ne pouvait pas être engagée dans l’affaire qui l’oppose à Jamie Cudmore. Hier, le journal L’Equipe publiait des extraits de ce rapport dans lequel « la responsabilité de l’ASM est engagée dans les préjudices subis du fait du traumatisme crânien« . Aujourd’hui, le club auvergnat a analysé ce rapport avec l’aide d’un spécialiste en neurochirurgie, Jean Chazal.

Ce professeur des universités est connu dans le monde du rugby pour justement dénoncer les mauvaises pratiques dans la prise en charge des commotions. Il suit également attentivement les joueurs de Clermont. Il avait, par exemple, opéré Wesley Fofana d’une grave lésion. Pour Jean Chazal, le diagnostic de l’international « induisait un risque sérieux de tétraplégie, voire de mort. » Finalement, le centre avait été opéré avec succès avant de retrouver les terrains de rugby.

« Un seul point litigieux »

Dans son communiqué, Clermont tient d’abord à rappeler que le club « porte un intérêt premier à l’intégrité physique ainsi qu’à la prise en charge professionnelle et rigoureuse de chacun de ses joueurs. Dans le domaine des commotions cérébrales, en particulier, tous les spécialistes reconnaissent que le club, qui vient d’accueillir un Symposium multidisciplinaire et international en novembre dernier, est à la pointe et précurseur en la matière. »

Ensuite, la direction de l’ASM confirme que le protocole commotion n’a pas été réalisé par le médecin du club lors de la deuxième sortie sur saignement de Jamie Cudmore en finale de la Champions Cup. « Le médecin du club n’a pas déterminé de suspicion de commotion sur cet incident et a donc suturé le seconde ligne de l’ASM sans faire de protocole commotion HIA1. » Dans son rapport le Dr Chedru estime que, sur le principe de précaution, l’international canadien aurait dû passer le protocole. Il rappelle également, selon le club, « qu’il n’y a pas de lien de causalité entre la prise en charge de l’ensemble des points invoqués ci-dessus et les conséquences sur la santé du joueur. » En partant de ce postulat et de « l’état des connaissances médicales au moment des faits et en l’absence de préjudice » Clermont estime que la responsabilité du club ne peut être engagée.