Largué au niveau de l’intensité pendant le Tournoi des 6 Nations, le XV de France va devoir rattraper son retard avant le mondial.
Il n’est pas encore venu le temps de parler « tactico-technique ». Avant que le reste du groupe débarque à Marcoussis pour entamer la préparation à la Coupe du Monde, une quinzaine de joueurs ont déjà commencé un entrainement intensif. Il faut prendre, toutefois, des pincettes lorsque l’on s’aventure dans les méandres de la préparation physique. On se souvient qu’en 2015, le staff et la fédération avaient un peu trop venté les mérites de l’entrainement des Bleus avec pour résultat un mondial catastrophique.
Mais, sans outre mesure, on peut espérer que l’arrivée d’un nouveau préparateur physique, en l’occurrence Thibault Giroud, puisse réduire l’écart avec les autres nations. Complètement dépassés dans les changements de rythme et la répétition d’efforts intenses, les français auront besoin d’une condition physique bien meilleure pour, au moins, rivaliser dans le combat. Même si un gros travail sur la stratégie sera également indispensable pour pouvoir faire déjouer leurs futurs adversaires, le travail physique donnera au moins quelques motifs de confiance aux Bleus.
Le staff a tenu à réaliser toute la préparation ballon en main. Là encore, pas d’excès de confiance, mais on peut saluer cette initiative qui semble si évidente. Jacques Brunel s’est exprimé sur ce début de préparation pour la Fédération :
« On travail beaucoup sur le terrain avec ballon. On travaille sur les changements de rythme sur les intensités, sur les accélérations, sur ce qui nous parait être le plus important dans les caractéristiques du rugby tel que l’on doit le pratiquer maintenant. »
