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UBB : Maxime Lucu répond à l’appel du haut niveau

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A 26 ans, Maxime Lucu, le nouveau demi de mêlée de l’Union Bordeaux-Bègles va bientôt découvrir le plus haut niveau du rugby français.

Maxime Lucu, valeur sûre du Biarritz Olympique, a quitté son club avant la fin de son contrat. En coulisse, la situation du BO s’est compliquée ces derniers mois provoquant ainsi son départ : « J’avais prolongé à Biarritz pour vraiment m’inclure dans le projet, mais avec les aléas qu’il y a autour et les sollicitations, j’ai décidé de partir […] Il y a des regrets, bien sûr, mais le challenge de Bordeaux est vraiment intéressant. Il va complètement changer ma vie. » Cet enfant du Pays Basque, rarement absent ces dernières saisons, était un véritable cadre du BO. En venant à Bordeaux, il va sortir de sa zone de confort. Non seulement il aura devant lui Yann Lesgourgues, également ancien numéro 9 de Biarritz, mais en plus il jouera dans l’élite du rugby français.

Ce sera une grande première pour un joueur qui aurait pu évoluer en Top 14 plus tôt. Cependant, il avait choisi de rester fidèle à son club. Une fidélité correspondant parfaitement à l’esprit que souhaite insuffler Christophe Urios à son groupe. Ce dernier point fut déterminant dans la signature de l’ancien biarrot :

« Sur le plan sportif en tout cas c’est ce qui me convenait le plus, notamment au niveau du jeu mais aussi de l’état d’esprit. L’équipe dégageait un super groupe de mecs qui ont l’air potes […] J’aime beaucoup cet état d’esprit là, ces valeurs qui sont véhiculées. Ce sont ces axes-là qui m’ont fait venir à Bordeaux. Je suis très fier de faire partie de cette équipe. »

Après avoir découvert le groupe, Maxime Lucu va découvrir dans quinze jours le Top 14. Un moment que le demi de mêlée appréhende selon ses propos pour le site de l’UBB :

« j’appréhende de ne pas être à la hauteur ou de faillir un peu à haut niveau. Beaucoup de joueurs de ProD2 se sont cassés les dents en Top 14 et je fais partie de ceux qui ont envie de réussir, donc j’appréhende un peu ça. Surtout physiquement, je veux être prêt. Je mets un peu plus l’accent là-dessus car je travaille depuis longtemps techniquement. Même si je continue le travail technique, j’essaie le plus possible de travailler physiquement car je pense que c’est ce qui va être déterminant pour passer un palier. »