Australie : Cheika quitte la tête des Wallabies

C’est officiel, Michael Cheika, sélectionneur australien, quitte ses fonctions avec effet immédiat après cinq ans passés à la tête des Wallabies.

Pas facile de prendre la tête de l’une des plus grandes équipes de toute l’histoire du rugby. Et pourtant, un an à peine après son arrivée, l’Australie se retrouve déjà en finale de la Coupe du Monde 2015. En quelques mois, il a révolutionné un rugby tombant dans le néant. En faisant appel à Mario Ledesma il donne à la mêlée australienne ses lettres de noblesses. La première année il remporte le Rugby Championship avec une victoire tonitruante contre les All Blacks avant de filer en finale du mondial après avoir éliminé l’Angleterre de sa propre Coupe du Monde. S’en est suivi un parcours jalonné de succès retentissants comme la dernière victoire contre la Nouvelle-Zélande durant laquelle son équipe a passé quasiment 50 points à celle de Steve Hansen. Mais aussi d’une irrégularité criante. Capables du meilleur comme du pire, ces australiens sont tombés sur plus forts qu’eux en quart de finale. Désormais éliminé du mondial, Cheika a décidé de passer la main.

La fédération australienne a tenu à remercier le sélectionneur pour son travail : « Michael est un entraîneur passionné et expérimenté qui a travaillé sans relâche pour tirer le meilleur parti de ses joueurs. . Il se passionne pour les Wallabies et le rugby. Il a toujours pour objectif de rendre les fans de Wallabies fiers des performances de l’équipe. »

Quel avenir ?

Michael Cheika n’a que 52 ans. Sa connaissance du rugby et sa passion sont toujours intactes et séduisent plusieurs clubs. Déjà passé en France au Stade Français, il connait bien l’hexagone. Son nom est d’ailleurs évoqué du côté de Montpellier où Vern Cotter s’apprête à quitter l’équipe à l’issue de la saison. Reste à savoir si Xavier Garbajosa acceptera que Cheika prenne la place de Cotter. L’ancien toulousain aimerait se voir confier les rênes d’une équipe de top 14 mais l’arrivée de l’australien signifierait qu’il n’aurait pas les pleins pouvoirs. La tentation est forte pour Mohed Altrad qui souhaite voir son équipe enfin décrocher le Brennus.