Samedi à 10h00 (heure française), L’Angleterre et la Nouvelle-Zélande s’affronteront dans la première demi-finale de la Coupe du Monde. Une affiche que l’on attendait avec impatience.
Après avoir pris la tête de la sélection anglaise en 2016, Eddie Jones et son équipe ont réalisé une performance majuscule en égalant le record de victoires consécutives (18) chez les nations majeures en 2017. Ce record était détenu par les All Blacks depuis 2016. Par conséquent, anglais et néo-zélandais étaient au top de leur forme dans le même laps de temps. Seulement voilà, ces deux nations s’affrontent peu. Quand la fédération anglaise annonça la venue des All Blacks en novembre 2018, l’attente était très grande. Cependant l’année 2018 fut celle de l’Irlande et non celle de l’Angleterre. En manque de fraîcheur, les anglais s’apprêtaient à affronter les Blacks avec moins de confiance. Pourtant, ils ont fait la loi dans ce choc des titans. Sous le déluge, ils menèrent 15 à 0 avant de se faire remonter et de s’incliner 15 à 16.
En 2019 la donne est différente. Ces deux nations ont retrouvé un niveau stratosphérique. Ce duel est une finale avant l’heure. Ou plutôt, celle que l’on aurait aimé voir. La meilleure nation de l’hémisphère Sud contre la meilleure de l’hémisphère Nord. A tous les étages, ce match sera dantesque avec notamment un énorme combat en troisième ligne. L’affrontement entre le trio anglais Curry/Underhill/Vunipola et le trio néo-zélandais Savea/Cane/Read sera terrible. De même en seconde ligne, l’attelage Retallick/Whitelock fera face au duo Itoje/Kruis ou Itoje/Lawes. Vous salivez ? C’est normal. Et que dire des arrières de ces deux équipes…
Derrière ce sera également très costaud avec des trois-quarts impressionnants d’intelligence et de puissance. D’un côté comme de l’autre, il y aura deux ouvreurs. On s’attend à un match stratégique avec des prises de décisions rapides pour déborder deux des meilleures défenses du monde. Sur chaque turn-over le danger sera grand car ces deux formations possèdent des arrières avides d’espaces.