Site icon Le XV de départ

Christophe Urios : « hors de question de se plaindre »

ubb christophe urios s'exprime sur l'interruption du top 14 rugby xv de départ 15

Christophe Urios, manager de l’Union Bordeaux-Bègles s’est exprimé, pour le site du club, sur l’interruption du Top 14.

La saison de l’UBB avait tout d’un parcours parfait pour enfin décrocher une place en phase finale. Mieux, les bordelo-béglais étaient même en tête du championnat avec la possibilité de se qualifier directement pour une demi-finale. Cependant, l’épidémie de covid-19 pourrait venir mettre fin au rêve bordelais. La situation évoluant de jour en jour, le monde du rugby ne sait pas encore si la saison va pouvoir se terminer. Interrogé pour le site du club girondin, Christophe Urios explique que l’annonce a d’abord été un choc : « L’annonce a été un choc mais pas une surprise, car il est essentiel de limiter la propagation de ce virus. Très vite je me suis mis avec l’ensemble du staff à chercher des solutions pour garder le plus possible la dynamique de groupe » a-t-il déclaré avant d’adresser son soutien à toutes les personnes touchées « On va devoir s’adapter et hors de question de se plaindre ! Nous devons au contraire avoir une pensée pour les familles touchées par ce virus, les entreprises en grandes difficultés, l’organisation de la garde des enfants, nos aînés cloisonnés chez eux… »

Concernant l’aspect sportif, le manager de l’Union a fait passer des consignes à ses troupes : « on leur a fait comprendre qu’ils devaient continuer à s’entraîner. On les a sensibilisés sur le travail qu’ils pouvaient faire, et bien sûr sur le plan médical. Je n’ai aucun doute sur le fait qu’ils seront sérieux, surtout compte tenu de notre position de leader du Top 14 […] Ça nous donne une responsabilité encore plus importante. Je sais que les joueurs n’ont pas envie de tout perdre. Ça fait 8 mois que l’on travaille comme des cons, ça fait 8 mois qu’on avance… Et on est sûr que le championnat va reprendre. Après, sous quelle forme ? Je n’en sais rien. On va devoir s’adapter, improviser. Mais j’ai la faiblesse de penser qu’on va s’en sortir ! »