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Frédéric Michalak lance un appel à la solidarité

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Dans une lettre ouverte, l’ancien international du XV de France Frédéric Michalak demande aux clubs professionnels de montrer plus de solidarité envers le monde amateur.

Depuis quelques semaines, les principales instances du rugby français (LNR et FFR) sont divisées. Régulièrement en conflit, les deux organismes ne sont, cette fois, pas en accord sur la montée de deux clubs fédéraux en Pro D2. La FFR a actée des montées mais pas de descente dans toutes les divisions de rugby amateur. De son côté, le monde professionnel s’est refermé pour conserver trente clubs professionnels. Des décisions prises sans se concerter donnant ainsi une image délétère du rugby français.

Frédéric Michalak, ancien international français devenu co-président et actionnaire majoritaire du club de Blagnac (Fédérale 1), vient d’adresser une lettre ouverte aux instances du rugby pour lancer un appel à la solidarité. Il souhaite que la LNR accepte la création d’une troisième division professionnelle : « Le souhait de la LNR étant d’avoir deux clubs stables et prêts économiquement, il semble logique que la LNR et la FFR co-accompagnent financièrement cette nouvelle division intermédiaire. Ce vendredi 29 mai, la LNR vote un nouveau refus par l’intermédiaire de ses clubs pros, pour le déblocage d’une aide en faveur de ce championnat. Ce mardi aura lieu une nouvelle réunion entre la LNR et la FFR… Que se passera-t-il en cas de refus ? Certainement un gros danger encouru par les clubs fédéraux en cas d’abandon total de la Fédérale 1, celui de voir se refermer à jamais la passerelle avec le monde pro. »

Un projet que la LNR rejette. Les difficultés économiques liées à la crise du covid-19 sont, pour l’instant, un frein important à la création de ce projet même si la FFR souhaite également participer à l’effort financier pour créer cette nouvelle division. Les deux instances doivent bientôt aborder le sujet de nouveau et Frédéric Michalak réclame que la LNR accepte ce projet « Un ultime refus laissera donc une trace indélébile et définitive du monde pro qui n’aura pas trouvé la solution pour tendre la main à ses origines, à son ADN, et qui bafoue le système qui lui a donné ses meilleurs joueurs, ses supporters, ses partenaires, et qui fermera ainsi le pont au rugby d’en bas, au rugby amateur. »