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Bernard Laporte fond en larmes devant les journalistes

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Visiblement très marqué moralement, le président de la FFR, Bernard Laporte, a fondu en larmes devant les journalistes.
Quelques heures après être sortie d’une garde à vue de plus de 30 heures, Bernard Laporte est reparti en campagne à Saint-Jean-de-Védas dans la dernière ligne droite avant les élections. Très attendu par les journalistes, Bernard Laporte s’est exprimé, sans filtre, sur son sentiment à l’issue de cette garde à vue et s’en est pris violemment à son adversaire Florian Grill :
« Notre opposant, pendant ma garde à vue, a déclaré que j’ai mis la Fédération à feu et à sang. C’est mettre un coup de pied à un joueur à terre. Et ça c’est inadmissible. Si c’est ça, ses valeurs du rugby, alors il faut qu’il parte loin de notre sport. Je le savais lâche sur un terrain, puisque j’ai des amis qui ont joué avec lui, et ça confirme sa mentalité. »
Si, en réalité, Florian Grill n’est pas responsable du timing de la publication de cet entretien accordé au Figaro, Bernard Laporte persiste et signe dans une voie ouverte hier par son avocat qui avait également critiqué le timing de cet entretien. Ensuite, il s’en est pris comme rarement à la LNR devant les caméras. Une déclaration qui ne fera qu’alimenter le brasier qui brûle entre les deux instances :
« Que la Ligue Nationale de Rugby nous attaque, ce n’est pas innocent. Je me battrai. J’ai dit « on va chercher 5 millions d’euros », on a pris 5 millions d’euros à la Ligue. C’est nous qui commandons, ce n’est pas eux. Le patron du rugby français c’est la FFR, son président et son équipe. Ils continuent à nous attaquer le 4 octobre mais nous allons gagner, on remettra encore une fois les choses à l’endroit. Je me battrai toujours pour les clubs amateurs, pour aller chercher ce dont on a besoin pour que ces clubs vivent. Il n’y a que ça qui m’intéresse. »
Pris par l’émotion, le président de la Fédération a fondu en larmes devant les journalistes : « Quand je suis partie de Toulon, j’ai un club qui m’a proposé un million d’euros par an pendant 5 ans. Moi j’ai dit non 5 millions d’euros et ils vont me donner des leçons ? J’en veux plus des leçons. »
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