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Teddy Thomas évoque son rapport aux critiques

Entre Teddy Thomas et certains observateurs, l’histoire en équipe de France est tumultueuse. Sur le plateau de Bein Sport, il a évoqué ce rapport aux critiques.

C’est un garçon que l’on voit peu dans les médias. L’ailier du Racing 92 et de l’équipe de France, souvent pointés du doigt pour son rôle défensif, est également un attaquant fantastique. Des aptitudes offensives qui, pour lui, créées une grande attente autour de lui. Invité de l’émission Salon VIP présentée par Claire Arnoux, Teddy Thomas a été questionné sur plusieurs sujets dont son rapport avec les avis le concernant : « Bien sûr que ça me touche, je reste un être humain. Dès qu’on te créé une réputation, c’est dur de s’en détacher. Après il faut aussi mettre de l’eau dans son vin. Je pense que je ne suis pas tout blanc, j’ai commis des erreurs. Je suis arrivé très jeune et j’ai appris de ces erreurs. Malheureusement, c’est dur de voir que cette réputation allait en s’empirant, malgré tous les efforts que je fais. Surtout que je reste un joueur fier de jouer au rugby. »

Egalement interrogé sur la disparition de Christophe Dominici, Thomas a qualifié son aîné d’inspiration : « On a rendu hommage à Dominici déjà par la victoire pour le collectif et aussi pour lui. On sait que c’est une personne qui a marqué l’histoire du XV de France. On se devait de montrer ce respect envers un grand monsieur du rugby français. Il a été une inspiration pour tous les joueurs de l’équipe de France qui jouent à l’aile, poste auquel je joue actuellement. Sa disparition nous attriste profondément. »

Il a également évoqué son autre passion, le surf sport que cet enfant de Biarritz pratique lorsqu’il retourne sur la côte : « Le surf nécessite une grosse condition physique et je vais en vieillissant (rire), ce serait compliqué pour moi ! Quand on commence un sport c’est pour être avec les copains. Mes premiers copains faisaient du surf donc je les ai suivi. Puis je suis parti au rugby, ce que je ne regrette pas du tout. Je suis tombé dans le rugby grâce à mon grand-père qui était lui-même rugbyman. C’est un sport qui m’a plu tout de suite. Je me rappellerai toujours quand ma mère a voulu prendre ma première licence au Stade Aguilera, un groupe de jeune de mon âge allait partir en bus. Ils (les éducateurs) ont dit tout de suite qu’ils me prenaient avec eux. »